Imaginons alors ces rapaces montant dans une belle ascendance à 1 000 mètres / sol au-dessus des gorges de la Jonte.
Il niche souvent dans les forêts de pente et dans ce cas, les nids sont situés généralement dans le tiers supérieur du versant. Les premiers vautours fauves furent relâches le 16 octobre 1999. Le retour spontané d’un couple en 1986 se concrétise difficilement.De nouveau nicheur dans les Grands Causses depuis l’année 1997, cet oiseau reste rare et très localisé dans notre région comme dans l’ensemble de l’Hexagone où seulement 75 à 80 couples sont présents.En vol, ses ailes étroites et pointues et sa longue queue cunéiforme lui donnent une silhouette svelte et élancée faisant penser à un immense faucon. Au fur et à mesure que s’opéraient les lâchers (jusqu’en 2004) et que les premiers jeunes nés en nature arrivaient, de nouveaux couples se formaient régulièrement chaque année. Encore une fois, la péninsule Ibérique abrite les plus grosses colonies notamment en Estrémadure. Tous les ans, les jeunes qui naissent en nature sont bagués au nid. Entre 1999 et 2005, 99 vautours fauves furent lâchés Le programme de ré-introduction vit une évolution à partir de 2005 avec l’arrivée du vautours Moine. L’appareil digestif des vautours est très court, il mesure à peine 3 mètres. Son cou reptilien qui émerge d’une collerette de plumes duveteuses est caractéristique et bien adapté à son mode d’alimentation. Cette mortalité juvénile est normale et permet à la population de se réguler naturellement.La distribution mondiale actuelle du Vautour fauve est comprise entre les 13° et 48° parallèles nord et s’étend du Portugal au Népal. Les Préalpes du sud, où d’autres colonies de vautours existent, mais aussi les Pyrénées et l’Espagne sont les lieux qui reviennent le plus souvent. Le vautour moine peut vivre en plaine, sur les plateaux ou dans les montagnes boisées, partout où il a des chances de trouver des bonnes ressources alimentaires, troupeaux d'ongulés sauvages ou domestiques. Les premiers vautours fauves furent relâches le 16 octobre 1999. Si l’on compare avec le Vautour fauve, cette plus lente évolution de la population est liée à plusieurs facteurs.
Le Vautour moine se distingue du Vautour fauve par son plumage uniformément brun chez les adultes. A la vitesse de plus ou moins 50 kilomètres à l’heure, ils vont atteindre en moins de 20 minutes le lieu d’une curée située à une quinzaine de kilomètres de là sur le Larzac ! En Europe, le Vautour moine est caractéristique des zones de collines et moyennes montagnes semi-boisées à forte influence méditerranéenne. L’élevage du jeune vautour se prolonge 2 à 3 semaines après l’envol et il revient au nid pour se faire nourrir.
Les régions qu’il fréquente sont souvent constituées de hauts et moyens reliefs. En 1997, 4 couples se localisaient dans ces gorges. Ordre : Accipitriformes Famille :Accipitridés.
L’espèce, à l’occasion coprophage (consommateur d’excréments), peut être aussi observée sur les reposoirs rupestres des grands vautours. Un groupe d’explorateurs naturalistes se met alors à sa recherche dans ces deux massifs.Comme la plupart des grands rapaces, le gypaète possède quelques particularités adaptatives liées aux conditions difficiles de son mode de vie.Comme les planeurs utilisés par les hommes, la plupart des rapaces utilisent le vol à voile pour se déplacer. Ils peuvent aussi se nourrir de petits cadavres comme des lapins atteints de la myxomatose par exemple ou divers ongulés sauvages. Ils sont très riches en éléments énergétiques et protéines. Il est divisé en trois portions : la première partie dite pré-gastrique, c’est le jabot qui a un pH (sert à mesurer l’acidité) de 7 à 7,5 (à peu près neutre), puis vient la partie gastrique qui est l’estomac avec un pH de 1 à 1,5 (soit une acidité majeure) et enfin la partie intestinale qui a un pH de 6 à 7 où s’effectue l’assimilation des nutriments. Ils deviennent sédentaires et se cantonnent sur un territoire toute l’année qui peut varier de 300 à 500 km². L’appareil digestif des vautours est un outil anti-infectieux. Ils sont encore nourris quelques jours après l’envol mais ne tardent pas à partir vers les sites d’hivernage. Les ailes sont longues et larges ; la queue est courte. Vautour moine - Aegypius monachus Avec 2,65 à 2,85 m d’envergure il est un peu plus grand que le vautour fauve, mais également plus léger et pèse en moyenne de 7 à 10 kg. Dans les pays où les deux vautours cohabitent, les effectifs du Moine, espèce assez territoriale, sont toujours beaucoup moins nombreux que ceux du Fauve.En vol, ce rapace de taille moyenne est facile à reconnaître. Pouvant atteindre 275 cm d’envergure, ce vautours est rarement observé dans le verdon. La croyance en un rôle purificateur des vautours atteint son apogée dans la coutume de certains peuples qui leur offraient des cadavres humains. Même si les deux œufs parviennent à éclore, un seul poussin est élevé (caïnisme du poussin aîné sur son cadet). Les gypaètes barbus se sont spécialisés dans la consommation d’os qu’ils digèrent très facilement grâce à l’action de sucs gastriques particulièrement puissants (pH=1). Commencent alors des campagnes d’extermination, et il faudra attendre la fin du XXème siècle pour que le vautour retrouve enfin ses lettres de noblesse.Son plumage est caractérisé par des dégradés de bruns, de beiges et de noirs. Après une période d’erratisme les premières années de leur vie les couples se forment vers 5 ans.
Au début du XIXème siècle, le vautour éveille, principalement en Europe, des sentiments moins nobles liés à l’aversion voire à l’hostilité marquée pour les rapaces. L’appareil digestif des vautours est une arme redoutable pouvant détruire la plupart des agents pathogènes qui pourraient se développer dans les cadavres. En vol, le Vautour fauve se reconnaît relativement facilement. Dans les Grands Causses, les dates de départ en migration postnuptiale sont classiquement situées dans la première quinzaine de septembre.
Le Vautour percnoptère a disparu momentanément des Grands Causses où il était encore nicheur vers le milieu des années 50.