Le gaélique écossais n’est pas une « langue officielle de l’Écosse », sinon il aurait les mêmes droits que l’anglais dans les tribunaux. L’anglais est la langue officielle, et moins de 100 000 personnes, principalement dans les Highlands et aux Hébrides, parlent le gaélique. Langues et religions en Ecosse. Cela ne signifie pas pour autant qu'ils n'existent pas.
Docteure en Breton-Celtique à l'Université de Rennes 2 et au groupe Ermine-CRBC, enseignante au lycée Diwan. Ils ont présidé à la naissance du nationalisme écossais moderne et sont présents de manière symbolique.
À noter que c’est une loi dont l’initiative remonte aux Tories de Thatcher (Michael Forsyth) et qui a finalement été votée en 2005 par le gouvernement travailliste, c’est-à-dire, dans les cas, des partis unionistes, donc pas du tout nationaliste, ce qu’explique très bien James Costa, mais aussi Wilson McLeod (dont je vous conseille de consulter les publications sur le sujet).Il suffit d'ouvrir les yeux, les oreilles et le nez .... et de voyager : partout, se met en place un monde standardisé avec les mêmes chaînes de magasins, de restauration rapide, les mêmes architectures type Défendre la langue bretonne ( ou le corse, le basque ....), c'est aussi défendre la forêt amazonienne, les peuples amérindiens, la musique tzigane, la cuisine alsacienne .....Défendre bec et ongle la langue bretonne ( et donc cette façon de penser unique ), c'est comprendre que la vie est multiple, qu'elle ne peut survivre à l'uniformisation et que aucune de ses composante n'est inférieure aux autres, et encore moins inutile ...Anglais, gaélique, scot : les trois langues de l'Écosse Le nom de l’Écosse n’est pas le même dans toutes les langues !!!!
Deux sont officielles, l'anglais et le gaélique écossais.Cette dernière, langue traditionnelle aujourd'hui minoritaire, a très largement perdu sa place face à l'anglais écossais, variété régionale de l'anglais moderne. Aujourd'hui, depuis la «dévolution» accordée à l'Écosse, au pays de Galles et à l'Irlande du Nord, le gouvernement brit…
C'est pourtant une langue qui n'a aucun statut, n'a pas été standardisée (pas d'orthographe commune au scot parlé dans différentes régions d'Écosse).
C'est ce nom qui par comparaison va donner le scots désignant le germanique d'écosse...Pour les Scots, je n'irai pas plus loin sur ce terrain étant donné qu'il semble y avoir un trou dans l'histoire de ce peuple celtique/irlandais (?)
Il est très proche de l'anglais. Tout comme « scots » (la langue), le nom de ce pays dans beaucoup de langues européennes vient du latin : Scoti était le nom latin qu’on les Britoromains donnaient aux Gaels qui envahissaient la Calédonie. Le trolling est interdit. Cette empreinte existe encore aussi bien dans les parlers locaux , le fonds culturel, ou la toponymie.Une simple anecdote: il y a une quinzaine d'années , lors d'un périple en compagnie d'une amie norvégienne sur Skye nous avons fait la connaissance d'un homme distingué qui possèdait un petit chateau-manoir sur la cote ouest. Libre à chacun d'avoir un autre avis , à condition d'appréhender la Bretagne telle qu'elle est, et non pas telle qu'on voudrait qu'elle le soit .Je ne suis pas un linguiste distingué et n'aurai garde de me lancer dans de savantes considérations sur la nature du Scotitsh Nationalism. On peut en outre faire le pari qu'ils sont appelés à se développer compte tenu de la place de plus en plus prépondérante des langues dans les discours minoritaires à travers le monde»"Le gaélique écossais a de nombreux liens avec le gaélique irlandais dont il ne différait que peu au XVIIIe siècle." Par contre l'utilisation d'anonymiseurs pour modifier votre numéro ip entrainera la suspension de vos commentaires.«ne serait pas un nationalisme linguistique mais économique»«Langue de paysans, langue de la pauvreté, elle ne fascine la haute société d'Édimbourg que par son antiquit黫Les liens entre langue et nationalisme ne sont clairement pas les mêmes en Écosse et au Pays de Galles ou au Québec. Il nous a obligeamment invité à prendre un whisky chez lui et a fièrement attiré notre attention sur les armes de sa famille représentées par deux mains maitrisant par les cornes un taureau avec l'inscription suivante qu'il prétendait ètre du Gaèlique: On a trop tendance à oublier que c'est Walter Scott qui joua un rôle considérable dans le Les Bretons , pour masquer leur impuissance, ont trop tendance à projeter leurs fantasmes chez les autres.Mais je ne suis pas sûr que la question soit d'avoir un avis... mais bien de s'autoriser à un regard factuel sur notre réalité...Le problème, c'est que la Bretagne telle qu'elle est, et telle qu'elle fut, se heurte frontalement à l'idéologie actuelle.Vous avez néanmoins réagit en utilisant ce mot, suite au fait que j'évoquais une origine unique.Si la Bretagne est métissée (au sens fantasmé d'aujourd'hui), alors quel peuple dans le monde ne l'est pas...?Si métissé est devenu le seul mot qui convient, alors évoquer pays, culture, nation, peuple, langue serait une futilité indescriptible... (tant en Bretagne qu'ailleurs dans le monde).Prétendre vouloir sauver la langue bretonne, un non sens total... Mais enseigner la langue qui hors français se développe le plus dans nos rues prendrait à l'inverse tout son sens...Comme je l'ai dis, Diwan n'aura pas à changer de nom.Hors, à seulement 1% d'enfants scolarisés en Breton bloqué par un financement étatique moindre de moitié au regard des textes sur les droits de l'enfant sans que cela ne choque aucune de nos associations culturelles, on ne peut faire que le constat que la Bretagne réelle et historique ne convient pas, ne convient plus... (Rappellons que Diwan, elle même, n'enseigne ni l'histoire de Bretagne ni des Bretons...)Si l'Ecosse est moins centré sur la (les) langue (s), une chose est sûre, elle n'est pas en conflit avec son passé ni avec son identité (au contraire d'ailleurs) pour s'autoriser à construire son avenir.Une situation Ecossaise bien différente de la démarche bretonne, c'est ce que je voulais souligner...1.