C’est précisément cet article 7 que le Conseil d’État a fait spécifiquement inscrire dans les visas du décret 2014-940 : cela signifie que les dispositions du décret 2000-815 ne s’appliquent pas aux personnels relevant du décret 2014-940, et donc que les 1 607 heures définies par son art. Toujours pour raisons de rangement, discussion avec des parents, préparation de documents à emporter à la maison, je ne pars pas avant 16h30, ce qui fait des journées de Le mercredi, j’arrive toujours à 8h30 et je ne repars pas avant 12h30 (parents en retard pour récupérer les enfants à 12h pile, ce n’est pas un reproche, un simple constat, rangement de l’école et préparation de ce que je dois emporter à la maison). Je ne prends que 15 minutes pour manger, le plus souvent, je travaille en même temps. Cela justifie-t-il le mépris que l’on nous porte ? J'ai créé ce blog pour partager avec vous les documents que je crée, mes pensées sur notre métier, les trouvailles chez les autres collègues et également mes petits gribouillages pour l'école !Pour ne rien rater, vous pouvez me suivre sur Facebook, sur Twitter, sur Pinterest et depuis peu sur Instagram :o)Les trois ouvrages de grammaire que j’ai illustrés pour La Classe en collaboration avec Ipotâme ! Selon que l’on enseigne dans l’un ou l’autre de ces secteurs, il existe des variantes dans les conditions de travail.

Dans mon école, on termine à 15h30 avec les nouveaux rythmes et lorsque la question a été posée, on nous a fait comprendre qu’on n’allait pas chipoter pour 1h.Ajoutez à ceci, les réflexions que l’on prend à chaque fois qu’on parle de notre métier :– Oh ça va, vous êtes toujours en vacances/en grève (ça dépend des circonstances) !– T’es fatiguée ? Quand tu dis que tu bosses on te dit que c’est parce-qu’en fait t’es sûrement trop consciencieuse et que tu veux trop bien faire… genre ton boulot n’est pas indispensable quoi.Sarah ce que vous dites est très juste et démontre à quel point le contenu du travail d’un enseignant est ignoré. »Chère Mysticlolly vous ourriez encore éditer le même article.2014,2017,2020; rien n’a changé. Combien de fois nous a-t-on rétorqué que notre métier était tranquille avec 24 heures par semaine ?Ensuite, j’ai ramené ces 1607 heures à nos 36 semaines avec les enfants : 1607/36 = Voici, pour ma part, le calcul de mon temps de travail par semaine :Le lundi, j’arrive au plus tard à 8h30 à l’école (l’école ne commence qu’à 9 h). !Temps de présence… temps de travail… efficacité… efficience … Mais où sont les heures d’insomnie où vous réfléchissez aux dernières difficultés, aux sortie au ciné, musée… où vous vous dites « ce serait bien pour les élèves  » ce sont encore des heures de travail tout ça Oh mais, j’y pense…ça m’arrive fréquemment aussi, je vais demander des heures sup’ je suis en accord avec ton article, et je pense que ces heures de travail non reconnues sont une source des nombreuses démissions qu’il y a eu autour de moi cette année. Remise en cause des 36 semaines ?

En matière de durée de l’année scolaire, il faut se référer à la Loi (et donc au Code de l’éducation) et pas à un simple arrêté fixant le calendrier scolaire (celui du 21 janvier 2014 pour les 3 années 2014/2017).Texte référence "à la réduction du temps de travail dans la fonction publique de l’Etat". Cette année, je m’offre donc le luxe de ne rien préparer mais je sais que je vais le payer cher ensuite !j’ajoute qu’après 30 ans de métier j’ai beaucoup plus de travail maintenant qu’avant !!!!!MERCI!!!
Merci d’afficher la réalité de notre métier.Tout est dit, rien à ajouter si ce n’est « courage à toutes et tous » !Un article qui résume bien la réalité d’un métier dont les conditions se dégradent rapidement (le mépris grandissant de la hiérarchie et l’attitude de certains élèves). Et bien entendu, tous les soirs, en rentrant de l’école, je continue de travailler et régulièrement jusqu’à tard dans la soirée.Les deux derniers points sont les plus injustes puisque personne à part nos conjoints ne nous voit travailler quand nous sommes chez nous, et pourtant, ces heures sont bien celles qui sont les plus importantes !Depuis des années, nos dirigeants comptent sur notre conscience professionnelle et l’amour de notre métier…Et pourtant, on continue de nous fliquer toujours plus, de nous demander toujours plus d’heures comme si nous devions justifier notre salaire (qui finalement est bien en dessous de ce qu’on devrait nous verser) !