Manifestation pour la démission de Christophe Girard devant le Conseil de Paris. Christophe Girard explique ne pas être intervenu pour aider Gabriel Matzneff à échapper à la justice, mais pour le sortir de la précarité. Plus tard, c'est Francesca Gee, une autre de ses victimes, dont l'histoire est racontée dans « Ivre du vin perdu », Depuis, Gabriel Matzneff, qui est visé par une enquête pour « viols sur mineurs » et est cité à comparaître en 2021 devant un tribunal correctionnel Dans les années 1980, tandis que Gabriel Matzneff entretenait une relation avec Vanessa Springora, Christophe Girard, alors secrétaire général de la Maison Yves Saint Laurent, est soupçonné d'avoir financé deux ans de séjours à l'hôtel pour l'écrivain, qui y emmenait sa victime, Christophe Girard aurait aussi, en 2002, rédigé une lettre de recommandation permettant à l'écrivain de toucher une allocation du Centre national du livre (CNL).Lors d'un rassemblement organisé jeudi, des élus écologistes se sont associés à des militants féministes Ils estimaient que sa présence au sein de l'Hôtel de Ville allait à l'encontre des valeurs féministes, en raison de ses liens et de son soutien supposé à Gabriel Matzneff.« Trois ans après MeToo, après la discussion publique provoquée par la publication de l'ouvrage Après ce rassemblement jeudi, l'avocate de Christophe Girard, Delphine Meillet, avait dénoncé « une vindicte militante cherchant à substituer le tribunal de la rue au tribunal judiciaire ». En 2002, alors déjà adjoint à la Culture du maire de Paris Bertrand Delanoë, Christophe Girard aurait adressé une lettre au Centre national du livre, afin de favoriser l’octroi d’une bourse à l’auteur.

Il y a environ un mois, Christophe Girard avait démissionné de son poste d’adjoint à la Culture de la mairie de Paris suite à une manifestation. Dans une interview accordée au L’histoire ne s’arrête pas là. «On ne l’a pas soutenu parce qu’il était pédophile, mais parce que c’était un écrivain en difficultéChristophe Girard explique ne pas être intervenu pour aider Gabriel Matzneff à échapper à la justice, mais pour le sortir de la précarité. Des hommes comme tous les autres, de l'éboueur (qu'il me pardonne) au ministre (que je ne pardonne pas), ils ont les mêmes besoins normaux ou pas.

Devant l'Hôtel de Ville, « il y avait 20 personnes […], mais il y avait des pancartes qui étaient inadmissibles, « Ces slogans sont diffamatoires à l'encontre de Christophe Girard en ce qu'ils assimilent celui-ci à un complice de pédocriminalité », explique Me Meillet, rappelant que son client « n'est mis en cause dans aucune enquête judiciaire » et a été « auditionné en qualité de simple témoin ».Malgré cela, Christophe Girard a finalement choisi « J'ai 64 ans, une vie de famille épanouie et de nombreux engagements culturels, politiques et associatifs, et n'ai nullement envie de pourrir ma vie plus longtemps et de m'emmerder à me justifier en permanence pour quelque chose qui n'existe pas », poursuit-il. « Dans quelle démocratie vivons-nous où le droit est piétiné par la rumeur, les amalgames et les soupçons ? C'est ça le vrai socialisme.Ancien collaborateur de Pierre Bergé et Yves Saint Laurent, et accointances avec Gabriel Matzneff... Yves Saint Laurent, histoire officieuseChristophe Girard: «Matzneff dit que je suis l’un de ses meilleurs amis. L'affaire mêle les milieux culturel, politique et féministe de la capitale. Elle dénonce tout particulièrement l'attitude de deux élues écologistes à l'origine du rassemblement, Raphaëlle Rémy-Leleu et Alice Coffin. L'élu reste cependant conseiller de Paris du XVIIIe arrondissement, où il a été élu le 28 juin dernier.Cette affaire dans l'affaire a créé de vives tensions entre élus écologistes et la tête de la mairie. Car, après l'ère « #MeToo », le regard sur les violences sexistes et sexuelles a changé. « C'est terrible », juge-t-elle sur Twitter.Votre adresse mail est collectée par Le Parisien pour vous permettre de recevoir nos actualités et offres commerciales. Cette intelligentsia de gauche donneuse de leçons et qui estime avoir droit à un régime de faveur quand il s'agit de leurs turpitudes. Christophe Girard, l'ex-adjoint à la culture de Paris et soutien de Gabriel Matzneff, est accusé par un homme de l'avoir contraint à des relations sexuelles alors qu'il était adolescent.

Christophe Girard, l'ex-adjoint à la culture de Paris et soutien de Gabriel Matzneff, est accusé par un homme de l'avoir contraint à des relations sexuelles alors qu'il était adolescent. Donc la même justice. Tout mon soutien à mon ami Christophe Girard », s'est-elle agacée sur Twitter.Elle a également annoncé vouloir demander des excuses aux élus écologistes, qui avaient affiché des pancartes jugées insultantes. C’est un peu excessif»Christophe Girard nie être un «ami proche» de Gabriel Matzneff. «Utiliser l'argent d'une fondation pour des buts complétement extérieurs à son objet, ça n'a pas un nom?Qui sont ces "élites du tout permis" pour se croire au-dessus des lois? [Info @mediapart] Les services de la Ville de Paris ont découvert, les 22 et 23 juillet, 3 notes de frais de repas entre l'adjoint Christophe Girard et Gabriel Matzneff…

En cause, ses liens avec l’écrivain Gabriel Matzneff après les révélations dans le livre de Vanessa Springora. « Au regard de la situation, qui devenait politiquement intenable, Christophe Girard a pris la meilleure décision pour protéger la ville et l'exécutif », ont-ils réagi dans un communiqué.La maire Anne Hidalgo, elle, a vanté une « décision courageuse », mais s'est dite « écœurée ». Indignée par le « salut républicain » et les applaudissements accordés à Christophe Girard, Alice Coffin a hurlé « la honte, la honte, la honte » en plein milieu de l'assemblée. Christophe Girard a financé la chambre d’hôtel dans laquelle Gabriel Matzneff a résidé pendant deux ans - et dans laquelle il amenait une de ses victimes adolescentes, Vanessa Springora. À un mois des élections municipales, Christophe Girard, adjoint à la Culture de la ville de Paris et candidat dans le 18e arrondissement, aurait sans doute préféré que ses accointances avec Christophe Girard, alors secrétaire général de la maison Yves Saint Laurent, se serait acquitté des factures de l’hôtel où Gabriel Matzneff retrouvait en catimini Je ne savais pas que Matzneff cherchait à échapper à la brigade des mineursDans son journal, Gabriel Matzneff ne tarit d’ailleurs pas d’éloges au sujet du «Christophe Girard ignorait-il que la police avait convoqué Gabriel Matzneff en 1986, après avoir reçu des lettres anonymes indiquant que Vanessa Springora, alors âgée de 14 ans, résidait chez l’écrivain quinquagénaire?