Or parmi ces mondes, il y en a dans lesquels un autre bateau est assemblé, simultanément, à partir des pièces On en trouve une illustration dans le célèbre paradoxe de Chisholm (Chisholm 1967 ; voir aussi Quine 1976, Forbes 1985, ch.

Il semble donc que (5) soit vrai mais de façon contingente, et il en va de même de toute identité empirique.Le concept de rigidité fournit par la même occasion une preuve (a = b) → (a = b) où « a » et « b » sont des désignateurs rigidesQuid cependant de la seconde objection selon laquelle une identité empirique est forcément contingente ?

Gottlob Frege (1894) a observé que l'identité est indéfinissable : « Puisque toute définition est une identité, l'identité elle-même ne saurait être définie. Définitions de identité.

C’est là, à première vue, une contradiction.

On peut donc supposer que « lion » et « tigre » véhiculent tout deux un même concept sortal plus inclusif, par exemple celui d’animal ou de mammifère, contenant les lions et les tigres dans son extension, et délivrant les conditions d’identité communes aux deux sortes d’objets. »  n’a pas plus de sens que la question « combien ?

Qu’elle est mon identité ? Supposons qu’en parlant d’objets On ne la confondra pas avec la propriété d’être identique à soi, que tous les objets ont en commun, et qu’on notera :Il est alors tentant de reformuler le principe des indiscernables en restreignant le domaine de propriétés sur lequel on quantifie. Il n’y a pas deux objets coïncidents en relation de constitution, mais un et un seul objet dont l’identité et l’existence varient selon la sorte sous lequel on le considère, laquelle dépend du terme singulier utilisé pour le désigner. (Frege 1884/1969, p. 148-149).Il existe toutefois une exception notable à la règle selon laquelle tout sortal encode des conditions d’unité : les Le découplage entre conditions d’identité et conditions d’unité, que l’on observe sur le plan de la signification de certains sortaux, possède, selon Edward Lowe, son corrélat ontologique. Un objet est donc forcément identique avec le morceau de matière qui le constitue.

Cette relation ne dépend pas de l'apparence des êtres ainsi réunis, mais de leur appartenance à une sorte de chose identique. Dans la philosophie de Fichte, un effort pratique originaire, exprimé par la loi morale, explique le primat kantien du pratique. Cette personne existe dans le temps et l'espace comme un objet, alors que certaines de ses qualités demeurent absolument invisibles, inattestables. Aussi bon sous quel aspect ? L’identité est, en sciences sociales, une notion qui a plusieurs sens, et qui se définit selon le sujet; individuel ou collectif. Le système de logique modale minimale K permet d’en inférer la formule suivante, qui dit que chaque objet actuel est nécessairement identique à lui-même :Autrement dit, chaque objet actuel est identique à lui-même non seulement dans le monde actuel, mais également dans tous les mondes possibles. Dans le cas de l’identité personnelle, par exemple, les néo-lockiens remplacent la condition circulaire du souvenir par celle du « quasi-souvenir » (Shoemaker 1970), un genre d’état en tout point comparable au souvenir à ceci près qu’il ne présuppose pas l’identité entre le remémorant et le remémoré.Jusqu’à Locke, la tradition parle « du » principe d’individuation comme s’il n’y avait qu’un seul critère d’identité valant pour tous les objets concrets. L’identité spécifique n’est pas liée à une ressemblance qualitative.

Pourtant, la logique de l’identité semble nous conduire tout droit au dualisme.En effet, Morceau et Goliath n’ont pas les mêmes propriétés historiques même au moment où ils coïncident. En particulier, elle ne nous dit pas comment appliquer le concept d’identité aux objets concrets, existant au travers du temps et de l’espace. (4) est vrai mais il aurait pu ne pas l’être : il est facile d’imaginer une circonstance contrefactuelle légèrement différente de la nôtre dans laquelle Hollande perd au second tour face à son rival d’alors. Locke concède que le savetier, après le transfert, n’est pas le même homme que le prince, avant le transfert, puisqu’il n’y a aucune continuité biologique entre les deux corps. Pourtant à partir de l’objet lui-même, on ne peut pas savoir si c’est un « cendrier » ou une « soucoupe ».Certains dictionnaires définissent l’identité qualitative par la ressemblance. Ce qui fait que le corps d'une personne, cerveau inclus, demeure identique malgré ce changement continu, c'est que le remplacement de la matière qui le compose est graduel, de telle façon qu'il existe une continuité spatio-temporelle entre les différents états dans lesquels se trouve le corps. » Le même ( to auto , idem ) appartient à la liste des « transcendantaux » médiévaux, c'est-à-dire que, dans un autre langage, l'identité est une notion d'ontologie formelle, comme ens ou unu Encore plus frappant, l'inanimé devient animé, et la non-personne devient personne !