Lorsque je demande au gardien s’il est possible de boire ou de manger, il me répond que le refuge est fermé ! Je préfère mille fois bivouaquer au calme dans la nature que près d’un lieu de vie avec ses nuisances.Il est un peu plus de 17h30 lorsque je pose enfin mon sac à côté du second petit étang de la combe Douce. Entrée, plat, dessert avec un vin en carafe le tout à un prix dérisoire…Heureusement qu’ils étaient là, c’est le seul commerce de Queige…Gentillesse et serviabilité, ce couple originaire du sud sait recevoir… Sans oublier le dépôt de pain grâce auquel nous avons goûté le délicieux « pain montagnard » et l’épicerie pour faire le plein en nouvelles provisions du terroir pour le lendemain Probablement la journée la plus dure… le chemin ne faisant que monter !Nous entamons donc sous le soleil (youhou !)

Nous voilà partis pour de vrai avec sac à dos, tente et tout le toutim : on retrouve la voiture dans 3 jours. !Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. Ahhhh le Beaufort… Un sacré fromage, mais aussi une sacrée région et de sacrés paysages. Du coup de nombreux tronçons de ce tour empruntent ces pistes, ce qui n’était pas pour me ravir personnellement.Le parcours que j’ai emprunté avec ces variantes permet de passer sur de très beaux points de vues des vallées du Beaufortain. Pour cette troisième journée, nous passons au dessus du Lac de St Guérin et nous rejoignons le Lac Tournant pour le bivouac. ).Dans la bonne humeur et reboostés à fond par ce cadre enchanteur que nous peinons à quitter, nous nous dirigeons vers C’est d’ailleurs le monsieur qui nous a gentiment photographié qui nous citera chaque sommet et massif… Impressionnant. Il y avait même de la neige (on était mi-juillet) !Il y avait encore une fois des paysages et des crêtes qui valaient le détour.On a décidé de planter la tente sur le versant avant d'arriver à l'auberge de la Nova et de profiter de notre premier repas déshydraté de chez Décathlon, un vrai bonheur . En chemin, le lac des Fées me séduit et je décide de m’y installer pour la nuit après le départ des derniers touristes qui le bordent. Fiche de randonnée gratuite avec descriptif et carte IGN ou topographique au 1:25000 au format PDF. Dans ce contexte, sans réservation préalable des hébergements et en solo, j’ai décidé de partir en autonomie …

Le ciel était un peu chargé au départ, mais ça ne nous a pas empêché d'en prendre plein les yeux En prenant la direction du sud du Lac, vous tomberez forcément sur cette sorte de passerelle (pont de singe) himalayenne plutôt sympathique :Journée sympathique, même si tout le dénivelé se fait d'un coup et est assez raide quand même. Dans ce gîte, l’accueil comme la décoration intérieure du chalet, est chaleureux. Ceci me permettant notamment d’imprimer mon propre rythme et de ne pas être dépendant des places disponibles dans les hébergements.Pour préparer mon sac, c’est alors toujours le même compromis à trouver entre poids et confort. De nombreuses pistes à l’entour leurs permettent de pratiquer facilement cette activité et il semble que ce refuge soit une étape de leur parcours de la journée.Puis, après avoir fait à nouveau le plein d’eau (oui je ne suis pas un chameaux), je repars avec l’idée de trouver le meilleur coin de bivouac possible. Soit en passant par le refuge de Balme soit en poussant l’étape au plan de la Lai.J’ai néanmoins aimé la quiétude du parcours même en cette période estivale. Le Beaufortain culmine en son centre à 2999 mètres au sommet du En s’y promenant, on a un peu l’impression d’être dans le Dès que l’on sort des vallées et que l’on s’élève vers un col ou un sommet, on a accès à des panoramas étendus avec au Nord sur la chaîne du Si vous ne souhaitez pas dormir sous tente et donc alléger davantage votre sac à dos, les ravitaillements sont possibles dans les nombreux villages traversés. Faisant ainsi ma pause déjeuner plus loin à l’ombre.Puis, je reprends mon périple pour arriver au col de la Lezette où se situe un petit lac artificiel et un restaurant d’altitude. Direction le On a normalement une très belle vue sur le Lac de la Gittaz en haut du Rocher du Vent, mais malheureusement pour nous il ne faisait franchement pas beau.

Celle de gauche étant à n’en pas douter la plus étendue !Demain, il va falloir composer avec cette nouvelle contrainte. Grâce à ma fidèle cape de pluie je n’aurai pas à déplorer d’affaire mouillée, mais il n’en fut pas de même pour mes chaussures ! À part le passage du refuge du col de la croix du bonhomme à l'auberge de la nova (jour 2) qui emprunte une partie du tour du Mont Blanc où l'on a croisé beaucoup de monde, le reste est très tranquille et plutôt préservé.Ce fût une super expérience, et à refaire je changerai juste deux / trois trucs :En tout cas, c'était notre première randonnée en « autonomie » et je pense que 4 jours pour se tester c'est parfait. Puis j’entre dans une forêt d’épineux pour atteindre la passerelle suspendue qui permet de passer la partie sud du lac de Saint-Guérin. l’ascension parEntre routes en lacets et chemins d’alpages, la vue sur la vallée est sympathique…Nous faisons une pause sur un replat herbeux et en profitons pour manger ce fameux pain montagnard…La fin de la journée se ponctue par la montée vers le Et il a bien fait : le camping est calme, et bourré de charme… sans oublier son propriétaire Bruno, qui émane une gentillesse débordante.Comme incorporé au milieu, le camping est vraiment beau, petit, simple. Néanmoins, certaines étapes me semblent bien courtes avec seulement entre 4 et 5 heures de marche. Durant la montée, des tracteurs se relaient avec des citernes pour descendre le fruit de la traite des nombreux troupeaux à l’entour.

De notre côté, par manque de temps, nous avons fait une boucle rapide sur 4 jours. Cela vous permettra de privilégier la plus jolie partie de ce tour qui fleurette en permanence avec la moyenne altitude pour vous offrir les paysages les plus somptueux.Dans ce cas, il sera alors facile de ne pas faire étape au refuge du col de la croix du Bonhomme. Les marmottes se manifestent de très loin, les bouquetins et chamois se cachent pour laisser la place aux très nombreuses et belles vaches, omniprésentes !… il était temps!… superbes photos, comme toujours!!