Mais ils ont aussi verlanisé des noms, adjectifs et verbes qui, à l’origine, ne sont pas très employés hors des dalles hexagonales.Verlan de toubab, mot d’Afrique de l’Ouest désignant l’Européen, le Blanc. Ainsi, « faire la/une hagra » à quelqu’un, c’est soit, à travers des mots blessants, de la méchanceté gratuite, lui « faire la misère », soit, physiquement, le voler, le dépouiller, voire le frapper. De la cuisine aux fiches de paie en passant par les garde-robes et les forêts, les mots issus de la langue arabe ont fleuri un peu partout dans la langue française. : enfin mon cousin Rachid il arrive à Paris, 100 % rolotoce mec, c’(e)st un mec, que j’ai j’té en boîte, m’fin t’vois l’roloto !syn. Les jeunes des cités cosmopolites enrichissent de plus en plus leur vocabulaire de mots provenant de la culture de leurs parents. « J’ai rotca son keus (sac) dans les vestiaires, il est rentré chez lui en slibard, j’avoue, c’est abusé.

Variantes : se faire carna (verlan de arnaque), se faire guezmer (verlan de merguez), se faire bébar (verlan de barber dans le sens de voler et escroquer), se faire bananer, se faire douiller. Les définitions et citations issue du Littré ne sont … Vous devez être abonné pour rédiger un commentaire. À la bien. « La mifa, c’est sacré, le premier qui la frôle, je le dégomme, je suis comme aç (ça en verlan) quand j’ai le bleudia (diable en verlan, la haine) ! : tu vends ton âme au shâtan et puis opte pour la tunesyn. pluriel, inv. Variante : handek. « Se faire rotca » (ou « rotka »), c’est être victime d’un vol ou d’une arnaque. Les commentaires de cet article sont à lire ci-après Le grand nombre des cités doivent être considéré comme de ghettos non seulement économiques ou culturels, mais aussi linguistiques.Les gens des cités utilisent une langue française qu’ils tordent dans tous les sens et dont ils modifient les mots en les coupant, les renversant ; la déstructuration de la langue s’opère par introduction dans les énoncés de formes parasitaires, qui sont construites par divers procédés formels ou empruntées à d’autres dialectes et langues .Parmi les procédés qui enrichissent le vocabulaire des cités, on peut citer :* Des procédés sémantiques : l’emprunt à diverses langues ou l’utilisation de mot issus du vieil argot français* Des procédés formels : la déformation de type verlanesque, la troncation, etc.Les mots suivants d’origine arabe sont actuellement utilisé dans la langue des cités :Il faut mentionner l’utilisation du dictionnaire GOUDAILLER, J.-P. » « Le vendeur, il m’a dit nanani nanana, c’est de la super came, mais en fait, son queutru (truc), c’est en mousse (ça ne vaut pas un clou), je me suis fait rotca.

Comment tu tchatches !. Tour d'horizon avec "Le petit livre de la tchatche". : hasch, chicha, chichon, shit, teush, teushi, tlazex. »Ce n’est pas une blague : dahak, en langue arabe, c’est rire, donc « Ça me fait dahak » veut dire « Ça me fait marrer ». : barber, bébar, chéfo, chourave, chourer, lévo, liav, péta, etc.ex.

: un roumi à la maison, non, ce n’est pas possible, monsieur. : y’a quoi d’venir maboul avec tous ces business autour d’nousétym./morph : de l’arabe miskin « pauvre » ; introduit en ancien français par l’intermédiaire de l’italien meschino, pauvre, chétif. Vous devez être abonné pour ajouter un article à votre classeur. « Mais pourquoi les babtous, ils dansent pas le coupé-décalé (danse ivoirienne) avec nous, ils ont peur de se taper l’affiche (la honte) ou quoi ? Vincent Mongaillard est reporter au Parisien, spécialiste de la banlieue.

: bab, babtou, blonblon, blondin, céanf, céfran, fesse d’aspirine, from, etc.ex.

Tour d'horizon avec "Le petit livre de la tchatche". »Hagra, avec un « h » aspiré et en roulant le « r », signifi e à la fois mépriser, humilier et commettre une injustice par la force. Pour recrypter leur discours, les 12-25 ans ont eu recours au verlan du verlan à l’instar de « feumeu » (envers de meuf) ou « meureu » (reum). « J’ai grandi à la dure, j’ai l’étoffe alors vas-y, faismoi la hagra, dis-moi “Mange tes morts” (insulte suprême, équivalent d’un “Nique ta mère !”), je m’en carre (tape) ! Tour d'horizon avec "Le petit livre de la tchatche".

Chaque définition comme celle de Cité est issue du Dictionnaire de la langue française d'Émile Littré dont la rédaction dura de 1847 à 1865. Tout c’qu’on a c’est une « maison pour tous »…avec des stages de poterie. : quand tu veux dire le Blanc, tu dis le çaifran ou le toubab ou le gauloisétym./morph : arabe dialectal maghrébin, tabac à priser, à chiquer et par extension, droguesyn. A toz . Aujourd'hui on a essayé de dresser un petit aperçu du vocabulaire qui se trouve dans le Dico 2 Rue. «Vos abonnements garantissent notre indépendance» Il ne s'agit que de signes de reconnaissance des adeptes d'un milieu entre eux. Les deux graphiques qui résument trois ans de longs discours sur les causes de la crise de la zone euro 10.1 – Emprunts – mots d’origine arabe ou berbère De toute façon dès qu’un mot anglais ou arabe est stylé, les jeunes le ressortent à leur sauce et tout est perdu.

: barge, chtarbé, cramé, déjanté, destroy, foncedé, etc.syn.