Volkswagen, par exemple, vient d’annoncer un plan d’investissement de plus de 20 milliards d’euros dans ces domaines.Le passage du moteur thermique au moteur électrique et/ou hydrogène remet en cause le modèle économique des constructeurs. Pour cela une seule solution : grandir et donc fusionner.D’un point de vue conjoncturel le secteur souffre du ralentissement de l’économie, de la guerre commerciale sino-américaine. C’est tout simplement plus de 6 % de l’emploi européen.En 2018, les différents fabricants européens ont produit 19,2 millions de véhicules sur les 98 millions de la production mondiale.
Les fermetures de sites sont inéluctables.Que faire d’une usine qui fabrique des boites de vitesses, qui fait des pièces pour moteurs diesel, qui fait les moteurs atmosphériques ?
Une fusion de PSA et de Fiat Chrysler créerait un géant comprenant 14 marques de véhicules particuliers. PSA a vendu 3,9 millions de véhicules l’an dernier, réalisant un chiffre d’affaires de 74 milliards d’euros. L’Etat, qui possède 15 % du capital de Il n’y a néanmoins aucune garantie que ces discussions aboutissent à un accord, a mis en garde cette source.
Elle pourrait vous coûter 250 euros. Sur l’appareil productif, en revanche, il y aura probablement des redondances à traiter.Mais les défis à venir, pour cette alliance ainsi que pour tous les constructeurs automobiles, sont considérables. Fusion PSA-Fiat : une alliance complémentaire et indispensable ÉCLAIRAGE - PSA et Fiat-Chrysler ont officialisé leur alliance ce 31 octobre. Un certain nombre de villes ont annoncé l’interdiction du diesel à très brève éc… Les dégâts économiques que pourraient engendrer ces L’automobile, secteur systémique s’il en est, est face à des défis disruptifs comme la vapeur puis l’électricité en ont apporté au XIXe et début du XXe siècle. Elle renforce la concurrence. Mieux vaut se déssécher sur place.Pour l'instant et malgré les prédictions, l’immobilier résidentiel ne s’est pas effondré en France. En février dernier, la FED tirait le signal d’alarme concernant 7 millions d’Américains qui avaient un retard de plus de 90 jours dans le remboursement des échéances de leur crédit auto. C’est le passage de la voiture « objet » au service de mobilité.Ces nouveaux modèles n’impliqueront pas nécessairement moins de voitures vendues mais des réseaux et circuits de ventes et de distribution différents de ceux existants sous contrôle des constructeurs.À tous ces défis technologiques, environnementaux, sociétaux s’ajoutent les difficultés liées à la conjoncture économiqueSelon l’AECA, European Automobile Manufacturers Association, Le secteur automobile en Europe ce sont 2,6 millions d’emplois directs concentrés dans 229 usines, représentant 8,5 % de l’emploi manufacturier auxquels on peut ajouter 11,2 millions d’emplois indirects. Ces mêmes types d’événements sont attendus chez Nissan et Toyota.Les nouveaux géants de l’automobile à l’exception de Ford, Renault, Peugeot, Benz pour ne citer que ces quelques marques, sont des sociétés plus que centenaires dont le poids et les contraintes sociales à venir sont un handicap supplémentaire auquel n’ont pas et n’auront pas à faire face les nouveaux entrants.Le tableau est bien noir pour l’industrie automobile du siècle dernier et la course à la survie engagée semble néanmoins bien déséquilibrée face à la nouvelle concurrence avec lesquels les alliances ou partenariats devront également être trouvés.Ingénieur Telecom, ancien élève l'Institut de Haute Finance, Président de FiPal et membre du comité de présélection du Prix TurgotEnvie d'une cigarette en attendant votre train ? Pénurie de médicaments en France : causes et solutions (4)L’interdiction du véhicule thermique en 2040, une bien mauvaise loi (2)5 raisons pour lesquelles il faut conserver l’ENA et l’accès direct aux grands corpsFusion Fiat-Chrysler Renault : l'échec du capitalisme d'État français PSA Peugeot Citroën et Fiat-Chrysler ont confirmé leur projet de fusion.
Même les frères ennemis Mercedes et BMW font des Mais les économies d’échelles qui vont en découler sont obligatoires pour diluer les coûts faramineux de R&D et diminuer les prix d’achats.
Selon l’agence européenne des constructeurs automobiles le seul secteur auto représente à lui seul 28 % des investissements européens en R&D soit 57,8 milliards d’euros par an. FCA a de son côté écoulé 4,8 millions de véhicules, pour 110 milliards.A la Bourse de Paris, le groupe français affiche une capitalisation de 22,54 milliards d’euros, tandis que la valorisation boursière de FCA, cotée à Wall Street et à Milan, varie : elle est d’un peu plus de 28,1 milliards de dollars aux Etats-Unis et de 20,74 milliards d’euros à Milan.Leur union donnerait naissance au numéro 4 mondial du secteur en nombre de véhicules vendus (sur la base des chiffres annuels 2018). C’est 7 % du PIB européen qui est en péril.Seules les alliances entre géants pourront en sauver quelques-uns. La course au gigantisme et à la survie dans le secteur automobile n’est pas nouvelle et elle est loin d’être finie.Dans cette alliance entre Peugeot et Fiat Chrysler, les synergies peuvent apparaître évidentes. L'article n'a pas été envoyé - Vérifiez vos adresses e-mail ! Le mix de motorisation était de 56,7 % essence, 35,9 % diesel et 2 % électrique. La balance commerciale du secteur, en Europe, s’est établie à 84,4 milliards d’euros.Au niveau mondial, une étude du FMI indique que le secteur a vu ses ventes et sa production baisser pour la première fois respectivement de 3 % et 2,4 % en 2018.C’est la définition d’un secteur systémique avec tous les risques que celui-ci peut faire courir à l’économie en cas de panne.