Certains d'entre e…
Chantal Jouanno est partie de deux faits-divers : l'interdiction d'un concours de mini-miss à Auch et la fameuse photo de la mannequin de 10 ans dans L'hypersexualisation consiste à donner un caractère sexuel à un comportement ou un objet qui n'en a pas en soi. L'hypersexualisation est un terme nord-américain qui fait débat et qu'on peine à définir correctement. Mais l'hypersexualisation touche la société tout entière, pas uniquement les petites filles. J'ai trop de respect pour la cause féministe pour cautionner ce qu'on lit dans ce texte. Quand on se place du côté de la société, on voit bien qu'il y a un projet d'utilisation du sexe à des fins mercantiles. Trump et les Ouïghours : l'éthique des affaires n’est pas un objet diplomatique comme un autre Pollution : au bord de l’Aisne, «tout le monde est en colère contre Nestlé» Changement climatique : comment les vignobles français préparent l'horizon 2050 Ouragans : va-t-on manquer de lettres pour les nommer cette année ? C'est un tissu de fantasmes adultes, un rapport féministe de mauvaise facture où on mélange tout : la pornographie, l'égalité entre les sexes, etc. Un de ces facteurs est également le contrôle exercé par les parents et les encadrants. Pour les filles, le phénomène d'hypersexualisation est plus dangereux que chez les garçonsDans une étude sur des jeunes âgés de 12 à 17 ans, la sexologue Francine Duquet observe une exposition précoce à la consommation sexuelle, bien que ces images soient interdites par la loi chez les mineurs. L'hypersexualisation est présente surtout dans les sociétés occidentalesLe phénomène est mis en lien avec l'hypermédiatisation de conduites sexuelles dans l'habillement surtout mais aussi dans l'industrie du spectacle, les médias ou encore l'accès à la pornographie facilitée par internet. La preuve en est que l'âge moyen du premier rapport sexuel - autour de 17 ans - n'a pas changé depuis des années. Les conséquences sont multiples. «L'hypersexualisation touche la société entière, pas uniquement les petites filles»Le président malien Keïta et le Premier ministre arrêtés, affirme un chef de la mutinerieLes masques bientôt collés aux basques des employésPort du masque : «On a vraiment de mauvaises habitudes»Eric Dupond-Moretti s'en prend aux «ayatollahs de l’écologie» dans la préface d'un livre pro-chasse Une charte me paraît utile. Un de ces facteurs est également le contrôle exercé par les parents et les encadrants.

Il n'est pas bon et surtout complètement inutile. Bien au contraire, les adolescentes seraient tout à fait impuissantes devant la voix des médias, sans cesse axée sur le sexe et la commercialisation de celui-ciLa présence de l'hypersexualisation dans les médias découlerait du fait que les années de Les jeunes cherchent des modèles à imiter pour développer progressivement leur identitéL'hypersexualisation est un phénomène complexe dans lequel plusieurs facteurs entrent en jeu. Le vêtement vient au secours de la séduction. L’hypersexualisation est aussi un enjeu social: « On parle d’ hypersexualisation de la société lorsque la surenchère [de] la sexualité envahit tous les aspects de notre quotidien et que les références à la sexualité deviennent omniprésentes dans l’espace public 1.. » La pornographie est une des racines de ce phénomène. Certains d'entre eux ne parviennent pas à imposer des limites aux jeunes qu'ils encadrent. Il y a des talents qui s'expriment avant cet âge. Les comportements sexuels sont alors banalisés et influencent la formation de l'identité des jeunesPour le Réseau québécois d’action pour la santé des femmes (RQASF), l’origine de l’hypersexualisation ne se situe pas en la jeune fille elle-même. Mais ce que révèle par-dessus tout cette affaire, c’est l’hypersexualisation de la société, et au risque de paraître pour un conservateur rétrograde et intolérant, il faut dire que nous avons atteint sur ce point un niveau jamais atteint, dans le prolongement évident de la … Tout ce qui permet l'information des parents sur les mécanismes médiatico-publicitaires également. Chantal Jouanno se trompe aussi quand elle parle des rapports de soumission qui pourraient apparaître. Néanmoins, on peut reconnaître qu'on n'est pas obligé de déshabiller les petites filles dans les défilés de mode, par exemple.Il faut apporter des réponses déontologiques pour protéger les petites filles des dangers qu'elles ne voient pas.