restreint met au point l’organisation administrative et économique du département, pour la période de la Libération. A ces différents titres, Adrien Marmiesse a été décoré de la médaille de la Résistance et félicité par le général Eisenhower pour le gouvernement américain et par le général Marshall pour le gouvernement anglais. Les symboles importent et la Résistance a tout de suite entendu célébrer les grandes dates du calendrier français et républicain. Tract pour la fête de la victoire du 11 novembre.

A ces groupements, il faut ajouter la « Légion des Volontaires Français » (L.V.F) qui recrute des personnels pour combattre sur le front russe.Dans le courant du premier semestre de l’année 1944, devant l’avance continue des armées alliées, tous ces mouvements connaissent une profonde désaffection.La L.V.F, dont le siège est successivement 9, rue du Greffe, puis 28, rue Saint-Louis, enfin rue porte du Moustier, devient inexistante à partir de mars 1944.La Milice Française, créée le 30 janvier 1943, constitue une section à Montauban. arrêté le 3 février 1944 dans une classe du lycée Ingres, fusillé par la milice le 17 février, à la prison Saint-Michel de Toulouse. « Didier » informe immédiatement le chef départemental de l’A.S., Noël Duplan (pseudo: Nil) qui se trouve alors à Cabertat, près de Vaïssac, à une vingtaine de kilomètres de Montauban, avec des membres de l’Etat-Major A.S. « Nil » donne ordre de capturer les deux hommes. »Un premier convoi de voitures automobiles allemandes traverse Montauban à vive allure, de la route de Bordeaux vers celle de Castres. « Didier » confie la mission à la 3e Cie A.S., stationnée à Léojac, près de Montauban, commandée par Bousquet et Castro. Les deux corps sont recouverts de terre par le prisonnier allemand.

L’état-major et les bureaux sont restés pendant quelques mois, d’octobre 1943 à février 1944, les seuls représentants des « autorités occupantes ».

Abattu par les soldats S.S. dans l’après-midi du 19 août 1944 en bordure d’un pré, à Aussonne. Plus tard, le siège de la kommandantur sera transféré à l’Hôtel du Midi, place de la cathédrale, lorsque le bombardement des gares s’intensifiera.Dans les jours qui suivent, les autorités occupantes réquisitionnent les principaux hôtels de la ville haute pour y loger les officiers de la Wehrmacht, puis plus tard, au printemps 1944, les S.S. et la Gestapo.D’autres réquisitions touchent également des immeubles et des villas. Un prisonnier allemand, détenu au maquis, a commencé à creuser la fosse.

Il est certain que l’entrée des allemands en zone sud a accéléré la réalisation de ces éléments militaires dès l’automne 1942.Cependant, l’ancienne Armée Régulière, devenue Armée de l’Armistice, qui donnera plus tard naissance à l’Organisation de la Résistance de l’Armée (O.R.A.

Mais sous l’impulsion d’un nouveau chef D’Artenset de la Farge, arrivé à la mi avril 1944, la politique d’entente pratiquée entre miliciens et S.S. se développe. Avant le coup de feu, il crie : « vive la France ! Les dépôts « grillés » doivent être déménagés rapidement, la plupart du temps de nuit.

Trois « tractions-avant » aux portières peintes du sigle des F.F.I. La municipalité nommée par le gouvernement de Vichy est formée de notables jusqu’alors éloignés des questions d’administration municipale. La multiplicité des dépôts les rendent particulièrement sensibles.Si le camouflage des personnels (agents de renseignement, maquis, réfractaires au S.T.O.)

Des prisonniers faits par la milice lors d’opérations de police exécutées souvent en collaboration avec les allemands, y sont conduits pour y subir une premier interrogatoire, avant leur transfert généralement vers la prison Saint-Michel à Toulouse.L’histoire militante de ce chef milicien est exemplaire.Frank D’Artenset de la Farge, né le 2 août 1890 à Moncrabeau (Lot-et-Garonne), propriétaire-cultivateur au château de « Lahitte », mais aussi à « Luquestranny » près de Réaup, est officier de réserve et membre de la légion d’honneur. Ces dépôts devront être nombreux et disséminés dans les villes et dans les campagnes.•    organiser des équipes de maintenance de ces matériels pour qu’ils soient utilisables au jour du soulèvement.•    constituer des lots complet pour petites unités (armes, munitions, moyens de transport, matériel d’optique… Etc..). Deux se présentent : L.M. Radio-Paris ment !

Lucien Lespinet et André Jouany seront enterrés, encore vivants, en lisière de la forêt de Montech.Une stèle porte le nom de dix-sept victimes tuées avant et pendant le combat du Rond livré par les résistants contre une colonne allemande qui tente de traverser la ville le 19 août 1944, jour de la libération de Montauban. A BAS LES BOCHES ! En décembre1943,    il est question d’armer les miliciens en vue de combats de rue et de répression militaire du « terrorisme » local.

Mais bientôt il laisse la place aux deux condamnés pour terminer l’angoissante besogne. Lui qui envoie en Allemagne de jeunes Français pour officiellement permettre à des combattants de la Seconde Guerre de revenir de captivité.Alors, comme pour la célébration du  150ème anniversaire de Valmy, il y a quelques semaines, le Front National demande aux Commerçants et aux Artisans  (avec une majuscule au début des mots dans le texte), de se joindre aux ouvriers pour célébrer ce 11 novembre 1942. Son adjoint, chef des Francs-Garde, Robert Gilles, né en 1915, est directeur de contentieux, de tendance Action Française, originaire de Marmande.Le discrédit pèse sur cette formation paramilitaire et parapolicière dés sa formation. Le Conseil Général de Tàrn-et-Garonne est dissous.Les partis républicains quittent la scène politique, remplacés par les groupements de la « Révolution Nationale » qui créent à Montauban des sections plus ou moins actives.Le « francisme » reste inorganisé.

La décision est rapide: condamnation à mort.

Il cite Clémenceau qui disait du Suit une violente diatribe contre le couple de l’exécutif Pétain-Laval.Car pour les rédacteurs du tract, Pétain ne doit pas être associé à l’idée du 11 novembre, lui qui pourtant s’appuie pour gouverner la France sur la Légion Française des Combattants, cette déclinaison vichyste  des associations d’anciens combattants de la Grande Guerre. Et le faire pouvait entraîner de graves conséquences.Dans la première partie du document, c’est une longue explication de ce que représente le 11 novembre 1918. Seuls, les cadres sont allemands.

Renard meurt misérablement, sans courage.